La tendance de l'immobilier dans les stations de sports d'hiver est aux chalets en bois luxueux.. En effet, chacun de ces chalets coûte entre 1,3 millions et 2,5 millions de dollars. Ceux-ci sont destinés à une clientèle aisée ou étrangère. Cette tendance s'accompagne d'une montée globale des prix de l'immobilier et les propriétaires de petits studios ont du mal à y faire face lorsqu'ils souhaitent revendre.
La construction de chalets conformes à la demande
. La construction de chalets de grande surface, représentants d'une architecture norvégienne (mais principalement tyrolo-autrichienne dans la plupart des sites alpins), constitue l'option retenue par la plupart des stations alpines. Ces types d'hébergement touristique correspondent à la demande de la clientèle, dont les attentes ont évolué depuis la création des stations et qui aspire à des surfaces plus grandes et à une certaine authenticité architecturale. Les meilleurs articles voyage et hôtellerie sont à consulter ici.
Dans ce contexte, les prix d'accession à l'immobilier s'envolent . De tels niveaux de prix expliquent la montée en gamme immobilière des stations, avec une clientèle de plus en plus européenne ou internationale, seule apte à pouvoir acquérir de tels biens. Ceci questionne également le devenir des lits touristiques issus de la période originelle de construction des stations, où les logements étaient basés sur des ratios de 9-12m² par lit touristique et qui trouvaient difficilement des acheteurs.
Le problème de l'immobilier
En parallèle, se pose le problème de l'immobilier de loisir non mis en location qui viennent rejoindre les rangs des lits qualifiés de « froids ». Les raisons sont multiples, combinant à la fois l'inadéquation des logements à la demande de la clientèle et les réticences des propriétaires à mettre en location leur bien (via une agence ou par leurs propres moyens). C'est une situation qui a émergé dans les années 1990 et qui a conduit le législateur français, lors de la loi Solidarité et Rénovation Urbaine de 2000, à proposer le dispositif ORIL, Opération de Rénovation de l'Immobilier de Loisir, lequel tente via des dispositifs fiscaux, de remettre en marché les lits touristiques après une réhabilitation.
Cette question de l'immobilier de loisir reste aujourd'hui entière en stations de montagne, avec d'un côté, une poursuite de la construction de lits neufs en stations pour répondre à la demande et de l'autre, un parc immobilier ancien